Mardi 5 août, grâce à de bons amis, j'ai pu assister à la représentation du Faust de Gounod. il faut le dire haut et fort, n'en déplaise à Monsieur Richard Wagner : le Faust est un très
grand opéra et Gounod un maître de la mélodie. Pas un passage que l'on adopte tout de suite. De plus, quand la mise en scène et la distribution sont éblouissantes, alors on est comblé.
Sans parler bien sûr du cadre exceptionnel du théâtre antique d 'Orange.
Inva Mula fut une Marguerite d'une grande finesse. Aucun excès, tout en délicatesse.
René Pape un Méphistophélès d'une grande maturité et d'une grande prestance. Il avait de quoi donner le frisson. Roberto Alagna incarnait un Faut inégal : parfois extraordinaire de présence (au
début en vieillard), parfois un peu décevant à la limite de la justesse. Mais la partition est redoutable et dans ce cadre il faut donner de la voix devant 7 000 spectateurs ! Il s'en est
très bien tiré.
Une mention spéciale au Philharmonique de Radio France tout en douceur et précision avec une sonorité digne des plus grands orchestres. Les choeurs nombreux des opéras de région étaient d'une
grande présence soulignant avec brio leurs différentes interventions.
La direction de Michel Plasson était excellente, mais aurait gagné parfois à être plus énergique.
Mais le plus surprenant était la scénographie de Nicolas Joel. Ce buffet d'orgue baroque gigantesque était d'un effet extraordinaire, nous ramenant constamment à ce choix entre Dieu et le
diable. Enfin, une mise en scène respectueuse de la partition, originale sans excès
Une très grande production que certains ont certainement vu en direct sur France 2.
Merci le service public !
Cette fresque montre Saint François Xavier prêchant aux infidèles du haut d'un balcon qui épouse la forme de l'abside. Elle est due à un jeune jésuite
originaire de Trente, Andrea Pozzo. Si vous êtes curieux, allez à l'Eglise Saint Ignace à Rome, et vous verrez son chef d'oeuvre sur nef de l'Eglise. Véritable prouesse technique, il fait ici à
Mondovi ses premiers essais et ses premiers calculs de trompe l'oeil.
On se croirait au théâtre : le Saint va enjamber le balcon ainsi qu'un personnage à droite qui, lui, a déjà passé une jambe !
L'art baroque nous donne un mouvement impressionnant cherchant à nous déstabiliser, à nous inquiéter.
Il faut être convaincant pour ramener les infidèles à l' Eglise. Certains prêchent avec la parole, d'autres ont pour bagage la peinture.
Merci à Marco, le restaurateur, qui m'a permis de confronter la réalité avec l'illusion.
Une expérience que je vous souhaite !!!
Petit détail amusant : des lunettes sur les colonnes de faux marbre rouge moucheté de blanc !
Il y a longtemps que je voulais voir cette église pratiquement pas mentionnée dans les guides ! Elle se trouve sur une colline entre Turin et Gênes dans la petite bourgade de Mondovi. Cette
église, au départ jésuite, s'appelle maintenant l'église de la Mission.
Elle renferme les premiers essais en trompe l'oeil que j'ai pu vérifier d'une façon unique.
Je venais de faire 200 Km pour voir cette fresque unique et je me désolais sur la place parce que l'église était fermée. Tous les amateurs d'art ont rencontré ce problème en Italie : "Chiuso per
restauro" !!! Les gens, pris de pitié, me dirent "on va vous aider" !
Après quelques instants, arrive un monsieur (Merci mille fois Marco !!!) avec les clefs et non seulement, j'ai pu voir d'en bas l'église en cours de restauration avec le restaurateur, mais
j'ai pu, chose unique, gravir les sept échelles au-dessus de l'autel pour admirer la fresque de près.
Regardez la photo d'en bas. Les colonnes sont droites. Voyez ensuite de près, elles sont courbes ! un trompe l'oeil merveilleux.
Voyez la tête du personnage ( on pense que c'est Michel Ange) de loin, puis de près.
Troublant, n'est ce pas ?
Ce qu'il a toujours voulu faire !
Et qu'il n' a jamais osé faire.
Et bien, il l' a fait...
Et pourtant c'était interdit.
Chut, on ne dira rien pour cette fois, mais qu'il ne recommence pas ce petit Dominic !
A force d'écrire des chansons d'enfants, ne redeviendrait-il pas un enfant ???
Vincent et Daniel en grande conférence.
Il n'y a pas de temps à perdre. Des concerts approchent.
dame "Guso" ( les connaisseurs savent de quoi il s'agit !) commence à rôder et elle aura du travail.
Pour plus d'infos demander à Daniel.
Le choeur préparatoire des Petits Chanteurs de Lyon a donné son traditionnel concert lors de son stage à
Lanslevillard. La magnifique église baroque était comble. C'était le 3° après Termignon et Bessans. Un bon moment musical
Nous avions la chance d'avoir Bertrand Clerc-Renaud et Pascale (parents de Thomas et Louis - Tom' et Lou-lou pour les intimes !). Ils nous ont bien aidés
comme interprètes de la langue brésilienne, ayant vécu plusieurs années au Brésil.
En effet, si les Brésiliens aiment la France, ils ne parlent pratiquement aucune langue étrangère !
Le président Jean Piron et son épouse Claudine nous avaient rejoins pour quelques jours.
ici une pause familiale pour la photo au sommet du Corcovado. En fond la baie de Rio avec son célèbre pain de sucre.
Quelques chanteurs au Corcovado.
François ou l'ange au sourire paisible devant le pain de sucre !
Maxime ou l'ange au sourire candide !
Marin et Jérôme, deux anges au sourire plus grinçant !!! La faute à qui ? au soleil !!!
Le samedi 26 Juillet 2008, la Maîtrise des Petits Chanteurs de Lyon faisait l'ascension du Corcovado (plus de 700m) avec l'aide d'un chemin de fer à
crémaillère. Magnifique voyage dans les les bois avec des odeurs exotiques. Mais l'arrivée au sommet est tout simplement époustouflante. Ce Christ gigantesque ( on se sent petit à côté !), et cette
vue sur la baie ( la plus belle du monde !). A vous couper le souffle !!! Il faut y aller.
Tout le monde ne peut pas être de Lyon, il en faut aussi de Rio !!!