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Le blog de Jean François Duchamp

Ce blog vous fait partager mes goûts et mes découvertes artistiques, musicales, humaines et spirituelles.

Publié le par Jean François Duchamp

Plusieurs chapiteaux qui supportaient la conque du choeur de l' Abbaye  de Cluny ont heureusement été sauvegardés. On peut les voir dans le farinier. La description, pas toujours évidente, a fait l'objet de nombreuses interprétations. Il y a bien sûr les fleuves et les arbres du Paradis, les huit tons grégoriens (le 3° et le 4° ton avec son tintinabulum- ensemble de clochettes- que l'on sonnait pour la mort d'un moine). mais admirez plutôt !

 

le farinier de Cluny- Les chapiteaux ( les fleuves et les arbres du Paradis et deux tons grégoriens)
le farinier de Cluny- Les chapiteaux ( les fleuves et les arbres du Paradis et deux tons grégoriens)
le farinier de Cluny- Les chapiteaux ( les fleuves et les arbres du Paradis et deux tons grégoriens)
le farinier de Cluny- Les chapiteaux ( les fleuves et les arbres du Paradis et deux tons grégoriens)

le farinier de Cluny- Les chapiteaux ( les fleuves et les arbres du Paradis et deux tons grégoriens)

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Publié le par Jean François Duchamp

On parle souvent des destruction lors des guerres en en Afghanistan, en Syrie, en Irak...mais que n'avons nous pas  détruit en France ! Après la Révolution Française, personne n'a su prendre ses responsabilités, ni l'Etat, ni la commune, ni les habitants...et cette abbatiale exceptionnelle est devenue une carrière de pierres. On a peine à  y croire !

Fondée en 910 par Guillaume le Pieux, elle est placée directement sous la protection du Pape. Son abbé jouit d'un rôle de médiateur entre les pouvoirs politiques et le pape. Elle est à la tête de 1400 dépendances. C'est dire son importance. mais  elle est un colosse aux pieds d'argile. Elle est démantelée en 1798 et il ne reste plus que la tour du transept sud qui donne une belle idée des proportions de cet édifice aussi grand que St Pierre de Rome. Quel gâchis... et quel chef d'oeuvre disparu.

Dans les  locaux abbatiaux, est installée la célèbre école d'ingénieur de Cluny.

 

Vue de Cluny ( à droite, la tour sud restante)- maquette de l'abbatiale-vue la tour du tranepts sud restante.
Vue de Cluny ( à droite, la tour sud restante)- maquette de l'abbatiale-vue la tour du tranepts sud restante.Vue de Cluny ( à droite, la tour sud restante)- maquette de l'abbatiale-vue la tour du tranepts sud restante.

Vue de Cluny ( à droite, la tour sud restante)- maquette de l'abbatiale-vue la tour du tranepts sud restante.

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Publié le par Jean François Duchamp

Lamartine, poète et homme politique important est né à Mâcon en 1790 et est mort à Paris en 1869. Il passa son enfance à Milly. Il fonda l'Académie des Sciences, Belles -Lettres et Arts de de Mâcon dont il fut le premier président à l'Hôtel de Sénecé.  Il vécut au château de Saint-Point et maintenant il repose dans son tombeau à Saint Point.

" Montagnes que voilait le brouillard de l'automne,
Vallons que tapissait le givre du matin,
Saules dont l'émondeur effeuillait la couronne
Vieilles tours que le soir dorait dans le lointain…
Chaumières où du foyer étincelait la flamme ;
Toit que le pèlerin aimait à voir fumer,
Objets inanimés, avez-vous donc une âme
Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer "

Milly ou la terre natale, 1826

Château de Saint Point- demeure de Millly- tombeau de Lamartine à Saint Point-Hôtel Sénecé à Macon.Château de Saint Point- demeure de Millly- tombeau de Lamartine à Saint Point-Hôtel Sénecé à Macon.
Château de Saint Point- demeure de Millly- tombeau de Lamartine à Saint Point-Hôtel Sénecé à Macon.Château de Saint Point- demeure de Millly- tombeau de Lamartine à Saint Point-Hôtel Sénecé à Macon.

Château de Saint Point- demeure de Millly- tombeau de Lamartine à Saint Point-Hôtel Sénecé à Macon.

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Publié le par Jean François Duchamp

Quand Delvaux  était enfant, il  y avait un squelette dans la salle de classe qui l'a beaucoup marqué. il s'approprie ce sujet  qu'il va utiliser souvent en particulier dans les thèmes religieux comme ses crucifixions ou la mise au tombeau revisitées avec beaucoup d'originalité.

La particularité  est de représenter les squelettes comme des personnages vivants ! Pour Delvaux, le squelette ne représente pas la mort, mais au contraire la vitalité de l'être humain. C'est la partie qui ne meurt pas !

La symbolique ds couleurs. Au  centre le Christ en blanc. A droite le bon larron  en gris clair et pagne blanc. A gauche le mauvais larron en gris sombre.

Au pied de la croix, à gauche Marie et Jean avec lesquels dialogue Jésus. A droite Marie Madeleine regardant Jésus et les autres Marie derrière.

On voit aussi les soldats et en particulier celui qui perce le coeur de Jésus avec sa lance, mais aussi les fonctionnaires juifs.

Enfin, au pied de la Croix, le crâne symbole d'Adam, le Christ étant le nouvel Adam et Marie la nouvelle Eve.

Paul Delvaux a  peint plusieurs Crucifixions dont la plus grande est au musée St Idesbald en Flandres au bord de la mer du Nord.

Une peinture originale et qui renouvelle et e genre et le thème.

Ne manquez pas l'exposition Paul Delvaux, maître du rêve jusqu'au 1° octobre au Palais Lumière de Evian.

 

 

 

Crucifixion de Paul Delvaux  1974

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Publié le par Jean François Duchamp

Passionnément européen, il faut lire ce livre de Stefan Zweig.  Quelle leçon pour aujourd'hui ! Incroyable de prémonition et de vérité.

Espérons que ce que nous vivons aujourd'hui  ne soit pas les prémices d'une 3° guerre mondiale ?

Le monde d’hier, c’est la Vienne et l’Europe d’avant 1914, où Stefan Zweig a grandi et connu ses premiers succès d’écrivain, passionnément lu, écrit et voyagé, lié amitié avec Freud et Verhaeren, Rilke et Valéry… Un monde de stabilité où, malgré les tensions nationalistes, la liberté de l’esprit conservait toutes ses prérogatives.
Livre nostalgique ? Assurément. Car l’écrivain exilé qui rédige ces «souvenirs d’un Européen» a vu aussi, et nous raconte, le formidable gâchis de 1914, l’écroulement des trônes, le bouleversement des idées, puis l’écrasement d’une civilisation sous l’irrésistible poussée de l’hitlérisme...
Parsemé d’anecdotes, plein de charme et de couleurs, de drames aussi, ce tableau d’un demi-siècle de l’histoire de l’Europe résume le sens d’une vie, d’un engagement d’écrivain, d’un idéal. C’est aussi un des livres-témoignages les plus bouleversants et les plus essentiels pour nous aider à comprendre le siècle passé.


Rédigé en 1941, alors que, émigré au Brésil, Stefan Zweig avait déjà décidé de mettre fin à ses jours, Le Monde d'hier est l'un des plus grands livres-témoignages de notre époque. Zweig y retrace l'évolution de l'Europe de 1895 à 1941, le destin d'une génération confrontée brutalement à l'Histoire et à toutes les "catastrophes imaginables". Chroniqueur de l'Âge d'or européen, Zweig évoque avec bonheur sa vie de bourgeois privilégié dans la Vienne d'avant 1914 et quelques grandes figures qui furent ses amis : Schnitzler, Rilke, Romain Rolland, Freud ou Valéry. Mais il donne aussi à voir la montée du nationalisme, le formidable bouleversement des idées qui suit la Première Guerre Mondiale, puis l'arrivée au pouvoir d'Hitler, l'horreur de l'antisémitisme d'État et, pour finir, le «suicide de l'Europe.» «J'ai été témoin de la plus effroyable défaite de la raison» écrit-il.

Analyste de l'échec d'une civilisation, Zweig s'accuse et accuse ses contemporains. Mais, avec le recul du temps, la lucidité de son testament intellectuel frappe le lecteur d'aujourd'hui, de même que l'actualité de sa dénonciation des nationalismes et de son plaidoyer pour l'Europe.

Le monde d'hier de Stefan Zweig. A lire absolumnent pour comprendre aujourd'hui.

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