J'ai eu l'honneur de rencontrer le Pape Benoit XVI plusieurs fois.  Une fois je me souviens dans l'ascenseur pour aller  au 2° étage. Il était tout  de rouge vêtu en cardinal. Il allait rencontrer le Pape Jean¨Paul II. et moi j'avais  rendez vous avec Mgr Duthel, prêtre du diocèse due Lyon , mais à cette époque responsable de la  section française à la Secrétairerie  d'Etat au Vatican. Nous avons parlé dans l'ascenseur  puis  un bon moment en arrivant au 2° étage. Il aimait  beaucoup la musique et je lui ai dit que je connaissais bien son frère Georg DKM ( DomKapell Meister) à la cathédrale de Regensbourg ( Rastisbone en Bavière). Quelques temps auparavant j'avais suivi  un stage d'une semaine chez lui. Il avait une voix douce et des yeux bleus magnifiques. A cette époque les médias parlaient de lui comme d'un Panzer Cardinal. Honteux !   

Cette photo date du 30 Décembre 2005 lors du congrès des Pueri Cantores à Rome .

Comme président de la Fédération Française , nous étions invités à le saluer. 

Quand j'ai dirigé  les choeurs pour le congrès, il m' a fait appeler auprès de lui pour me remercier des beaux chants des Petits Chanteurs. Il y étais très sensible.

Grand moment d'émotion. Un grand Pape pas toujours compris hélas.

Mais l'histoire lui rendra justice. C'est d'ailleurs déjà commencé !

Aujourd'hui je suis allé à la dernière de Candide à l'opéra de Lyon, Candide de Leonard Bernstein ( le compositeur de West Side Story). Un peu sur la pointe des pieds car si la musique est excellente, on m' avait dit tellement de mal de la mise en scène que je me suis dit "tant pis" ! En fait ce fut un grand succès à tous points de vue. La musique bien sûr est exceptionnelle et l'interprétation, donnée sous la direction de Waybe Marshall, est remarquable tant du point d vue des solistes anglais, des choeurs et de l'orchestre de l'opéra de Lyon. Quant à la mise en scène, si j'ai été dérouté au début, petit à petit, je me suis acclimaté et je l'ai trouvé très intéressante. j'ai compris que tous ces personnages qui traversent la scène en permanence  représentent tous les personnages que rencontre Candide au cours de ses péripéties. Quand à ceux qui sont assis, ce sont qui le regardent  quand il  traverse les nombreuses contrées de la Westphalie, au Portugal...à l' Eldorado, à Venise.... Comme c'était la dernière les chanteurs se sont surpassés et ça aussi ça compte.  Les critiques parisiens  ont été très sévères du Figaro à Télérama. Peut être n'ont ils rien compris ? En fait ce fut une véritable ovation.  je dois dire que ça change de la 40° fois de Don Giovanni ou de la 20 ° fois de la Traviata !  Ce fut pour moi une réelle découverte ...et pour bien d'autres une soirée mémorable.