Magnifique traction de 1957. Seul le prix m'a un peu découragé : 150 000 Euros !

Uen dédicace sépciale pour Nicolas Gabaron !

Le musée des Beaux Arts de Chambéry possède deux très beaux tableaux du peintre Mattia Preti dit il Cavaiiere Calabrese. Récemment restaurés ces deux chefs d'oeuvre de Mattia Preti ( 1613-1699) représentent la mort, un thème cher au peintre. 

La mort de Didon à Carthage suite au départ d'Ulysse qui devait partir pour la fondation de Rome et Judith présentant la tête d'Holophène. Ces deux tableaux sont bien dans l'esprit du Caravage tant la force de l'expression  est vive mais aussi le clair obscur qui donne une intensité aux oeuvres. Si vous passez à Chambéry, ne manquez pas ces deux très belles oeuvres !

Si vous avez un peu de curiosité, écoutez la mort de Didon dans l'opéra de Henry Purcell avec cette basse chromatique descendante évoquant la souffrance de Didon au moment du départ  d' Uysse.  Vous pouvez trouver cet extrait sur you tube Un chef d'oeuvre aussi de la musique. 

Entre la messe à la Cathédrale de Chambéry, le sympathique repas avec l'organiste Thibaut DURET, j'avais un peu de temps avant le concert et j'en ai profité pour faire un tour au musée des Beaux Arts   de Chambéry qui a fait l'objet d'une belle restauration. Il y avait une exposition intéressante d'un peintre local Jules DAISAY disparu à 53 ans le 17 avril 1900. Il est surtout connu comme portraitiste , mais il fut aussi un infatigable promoteur de la vie artistique  en Savoie  puisqu'il fut aussi  conservateur du musée des Beaux arts de la ville.

Il  a reçu une formation académique  aux Beaux Arts de Paris dans la tradition de Ingres.

Trois tableaux :  un autoportrait, la Discrète et les Hébreux en captivité.

Dimanche dernier, dimanche 17 août, j'ai eu le bonheur d'entendre Thibaut Durret, organiste titulaire de l'orgue de la cathédrale de Chambéry. Magnifique instrument construit en 1847 par Augustin Zeiger. Si cet instrument est de style romantique , il convient parfaitement aux oeuvres de Bach comme en témoigne le prélude et fugue en Ré majeur que Thibaut a interprêté avec brio. car il a des timbres clairs . Cet orgue  a fait l'objet d'une reconstruction complète par l'excellent facteur Pascal Quoirin en 2000 afin de retrouver le diapason et la palette sonore de l'instrument d'origine.

Thibaut Duret a aussi interprêté  deux pièces de Robert Schumann pour orgue rarement jouées. Il a terminé par le B.A.C. H de Franz Liszt, magnifiquemtn joué par l'organiste qui connaitt bien son orgue et les registrations  très colorées.  Un très beau concert !