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Le blog de Jean François Duchamp

Ce blog vous fait partager mes goûts et mes découvertes artistiques, musicales, humaines et spirituelles.

Publié le par Jean François Duchamp

J'ai eu le bonheur d'entendre Monseigneur Maurice Gaidon  (1928-2011) quand j'étais responsable régional Centre Est pour la musique liturgique lors d'une réunion à Paray le Monial.  C'est au rez de chaussée de cette tour qu'il avait son magnifique piano à queue et qu'il nous a joués  plusieurs pièces, en particulier "La Grande Porte de Kiev"  de Moussogski ( le final des Tableaux d'une Exposition), une pièce brillante et très diffcile. j'en garde un souvenir ému...  En plus d'une formation théologique, Mgr Gaidon était premier prix de piano du Conservatoire de Dijon et entre deux ministères, quand il fut à Paray le Monial, chaque dimanche soir il donnait un petit concert aux Séminaristes ( bienheureux séminaristes ! ). Il terminera comme évêque de Cahors.

Mgr Maurice Gaidon, évêque et pianiste Mgr Maurice Gaidon, évêque et pianiste

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Publié le par Jean François Duchamp

La basilique de Paray le Monial et ses environs ont été restaurés  magnifiquement. Elle date du XI° siècle, construite en moins  de 20 ans ; pour l'époque, c'est un véritable exploit... Elle peut être considérée comme le modèle réduit de Cluny ; on imagine ce que pouvait être l'abbatiale de Cluny si on ne l'avait pas détruite après la Révolution en l'utilisant comme  carrière de pierres. Un des plus grands drames de l'histoire architecturale.  Ici, elle évoque une beauté abstraite favorable au recueillement. A noter qu'elle fut peut être influencé par l'art islamique dans sa séduisante perfection voulue par St Hugues  qui avait fait deux voyages en Espagne. Elle est un joyau de l'art roman et le phare au milieu de cette région ( le Brionnais ) riche de plus d'une centaine d'églises romanes !

Un chef d'oeuvre de l'art roman : la basilique de Paray le Monial
Un chef d'oeuvre de l'art roman : la basilique de Paray le MonialUn chef d'oeuvre de l'art roman : la basilique de Paray le MonialUn chef d'oeuvre de l'art roman : la basilique de Paray le Monial

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Publié le par Jean François Duchamp

ANZY LE DUC, une des plus belles églises romanes ( il y en a plusieurs dizaines) du Brionnais (Autour de Paray le Monial, Charolles, Charlieu...Elle date un XI° siècle, merveille d'architecture, mais aussi  d'une sculpture remarquable.  Ici deux chapiteaux : l'acrobate  et les serpents  qui évoquent la lutte de l'homme contre le mal, et le combat des   deux veillards.

Anzy le Duc, une des plus belles églises du roman Brionnais
Anzy le Duc, une des plus belles églises du roman Brionnais Anzy le Duc, une des plus belles églises du roman Brionnais

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Publié le par Jean François Duchamp

Et oui, le 15 février 1571 naissait Michaël  Praetorius et le 15 février 1621, i mourrait. Donc une vie de 50 ans tout juste. Si vous voulez en savoir plus, écoutez mon émission " l' Echappée  Belle "qui lui sera  consacrée demain Lundi 15 Février à 14 h sur RCF. national.  Possibilité de replay sur le site rcf.fr

Incroyale, le 15 février 1571...Le 15 Février 1621 ?Incroyale, le 15 février 1571...Le 15 Février 1621 ?

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Publié le par Jean François Duchamp

Le père Couturier est l'initiateur de cette église  consacrée  en 1950, mais construite en pleine guerre ( 1937-1946 !) qui regroupe de nombreux chefs d'oeuvre de l'art contemporain : Fernand Léger, Chagall,  Pierre Bonnard, Jean Lurçat, Matisse, RGeorges Rouault... et le célèbre Christ qui fit scandale de Germaine Richier.
Mais voici la leçon d'Assy du Père Couturier

LA LECON D’ASSY par le père. Marie Alain Couturier o.p. – 1950

« Voilà donc terminée cette petite église. Avant même qu’elle ne fût achevée, on en aura parlé dans tous les pays du monde. Depuis plus d’un siècle, pour aucune église cela ne s’était vu : les plus somptueuses basiliques ont pu être édifiées sans attirer, dans les milieux artistiques ou même, disons-le, simplement dans les milieux vraiment cultivés, la moindre attention…

D’où vient à cette église de montagne cette universelle et subite gloire? D’être un chef-d’œuvre? Non, mais d’être née d’une idée juste.

Et c’est cela qui a frappé les gens, en tous pays; c’est cette idée très simple que pour garder en vie l’art chrétien, il faut, à chaque génération, faire appel aux maîtres de l’art vivant. Aujourd’hui comme autrefois, et pour l’art religieux comme pour l’art profane : car l’art ne vit que de ses maîtres – et de ses maîtres vivants. Non des maîtres morts, si précieux que soient les héritages.

Rien ne naît ou ne renaît que de la vie. Même la tradition.

Si donc à Assy on a écarté tout ce qui était académique (Écoles, Prix de Rome. Institut), c’est qu’il n’y a plus, dans ces milieux, aucune sève, aucun germe de renaissance authentique.

Si on s’est adressé aux plus grands des artistes indépendants, ce n’était pas par snobisme, parce que ceux-là étaient les plus illustres ou les plus avancés, mais parce qu’ils étaient les plus vivants. Parce qu’en eux abondaient la vie et ses dons et ses plus grandes chances.

Voilà ce qui a frappé les esprits, partout où la nouvelle en est parvenue : cette vie débordante, violente, follement généreuse de l’art moderne allait donc être agréée, bénie par la sainte et vieille et… maternelle Église! … offerte au Christ comme le plus bel hommage! …

C’est là la vraie leçon d’Assy sa seule leçon. Mais là aussi était le risque : on prend la vie où on la trouve et comme elle est.

Or, cette vie de l’art indépendant n’était finalement très chrétienne ni dans ses thèmes habituels, ni dans ses inspirations… Qu’en attendre qui pût être vraiment sacré?

On décida cependant de «parier pour le génie.»

On se disait : «Tout artiste vrai est un inspiré. Déjà par nature, par tempérament, il est préparé, prédisposé aux intuitions spirituelles : pourquoi pas à la venue de cet Esprit lui-même qui souffle, après tout, où il veut? Et tu entends sa voix… Mais tu ne sais ni où il va ni d’où il vient… »

La leçon de l'Eglise du Plateau d'Assy par le Père Couturier

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Publié le par Jean François Duchamp

Montagne mythique au dessus du lac d'Annecy du massif des Bornes culmine à 2350 m

« Cette montagne s'élevait à l'horizon au-dessus d'un entassement de grands monts escarpés, couverts de verdure, ainsi qu'elle en était elle-même couverte jusqu'aux deux tiers de sa hauteur, cinq mille pieds environ; mais, au-delà, toute végétation cessait, ce n'était plus que des masses volcaniques grises, arides, découpant leurs arêtes vives, leurs pitons aigus, leurs crêtes tranchantes et contournées, sur l'azur du ciel, alors d'une sérénité parfaite, la Tournette à son sommet formait une espèce de plateau de roches demi-circulaire, au-dessus duquel était comme implanté un bloc énorme et isolé qui, en raison de son incommensurable altitude, semblait voilé par une brume légère, quoique l'atmosphère fût d'une extrême limpidité... »

— Eugène Sue

A gauche ,on voit très bien les dents de Lanfon

A gauche ,on voit très bien les dents de Lanfon

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Publié le par Jean François Duchamp

Les remontées mécaniques étant fermés, une occasion de faire une balade  en raquette. C'est aussi pour moi la première fois,...seulement j'ai un peu mal au genou droit !  On fera mieux la prochaine fois ! Après l'effort, le réconfort avec mon ami Jean-Roch...un petit vin chaud !

Balade en raquettes... à Chamonix
Balade en raquettes... à Chamonix
Balade en raquettes... à Chamonix

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Publié le par Jean François Duchamp

Hier c'était  une première pour moi : une balade en chiens de traineau. Je dois dire que c'est une expérience unique, découvrir le paysage et la beauté de ces chiens, à la fois force et élégance. Les chiens sont des Husky en principe de Sibérie, mais il y en a de Finlande. Ils sont calmes, affectueux, sociables... et ils sont impatients de tirer  les traineaux   !

Balade en chiens de traineau à Chamonix.
Balade en chiens de traineau à Chamonix.
Balade en chiens de traineau à Chamonix.
Balade en chiens de traineau à Chamonix.

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Publié le par Jean François Duchamp

Aujourd'hui Lundi 1° février 2020,  en direct à 14  h sur RCF national (possibilité de podcast sur le site rcf.fr) deuxième émission sur les Cantors de St Thomas de Leipzig au XX° siècle,  Après Günther Ramin, Kurt Thomas et Erhardt Mauesberger, (émission du lundi 25 Janvier 1/2)  vous découvrirez et entendrez le choeur de garçons de St Thomas sous la direction de Hans Joachim Rotzsch, de Georg Christoph Biller et du cantor actuel  Gotthold Schwarz. Bonne écoute !

les Cantors de St Thomas à Leipzig au XX° siècle (2/2)
les Cantors de St Thomas à Leipzig au XX° siècle (2/2)
les Cantors de St Thomas à Leipzig au XX° siècle (2/2)

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